La distribution de l'eau chaude

Chez Les Maisons Marche Construction, on distribue l'eau chaude, comme on distribue l'électricité.

Nous allons maintenant détailler la façon de faire de ce constructeur concernant la distribution de l'eau chaude.

Le commercial nous a fait tout un spitch sur la RT 2012 en ce qui concerne l'isolation et la consommation energétique, et nous n'allons pas le lui reprocher.
Par contre nous pouvons lui conseiller de lire la "Règles de l'Art Grenelle de l'Environnement 2012 (RAGE_2012)" afin de faire un spitch également sur la consommation de l'eau chaude.

Mais il n'est pas le seul à devoir lire cette RAGE_2012 pour si conformer.
Nous constatons tout de même qu'un constructeur qui construit des maisons depuis 25 ans, et qui dit si bien qu'il sait faire à encore de gros progrès à faire. Mais il n'est pas le seul fautif, car il est fort probable que celui-ci s'appuie sur des bureaux d'études pour la conception des projets, et si tel est le cas, on est en droit de ce demander à quoi ils servent.
Nous sommes en droit aujourd'hui de remettre les compétences de toutes ces personnes en doute.

Nous constatons que dans cette RAGE 2012 que la distance maximum conseillée entre le point de production et de distribution ne devrait pas dépasser 8 mètres. Dans notre installation nous sommes à plus de 15 mètres pour 4 points de distribution.

Avec ce genre d'installation on constatera que chaque point d'eau est alimenté indépendemment des autres entrainant ainsi une surconsommation d'eau avant d'obtenir de l'eau chaude.
Lorsque nous prenons une douche, nous consommons 4 litres d'eau avant d'avoir de l'eau chaude et comme nous sommes frileux, cette eau disparait instantanément dans les eaux usées.
Après avoir pris la douche l'homme de la maison se rase et manuellement, donc besoin d'eau au lavabo et là encore, c'est 4 litres d'eau avant d'avoir de l'eau chaude. Soit déjà 8 litres d'eau de perdus au niveau de la salle d'eau.
Nous avons un bébé et pour le bain nous utilisons la baignoire, donc encore 4 litres d'eau de perdus avant d'avoir de l'eau chaude et même chose pour le lavabo dans la salle de bain, soit là encore 8 litres d'eau de perdus.
Nous avons donc chaque matin 16 litres d'eau qui ne sont pas utilisés soit 5 840 litres à l'année.

Mais si cette eau, qui devient une denrée de plus en plus rare est gaspillée, elle nous coûte, puisque nous allons la consommer au compteur, donc sur la facture d'eau, mais également sur la facture d'assainnissement.
Et au niveau énergie électrique nous allons consommer également plus, puisque l'eau chaude qui reste inutilisée dans les tuyaux à la fermeture à bien été chauffée, soit 5 840 litres d'eau par an chauffés pour rien.

On constatera que si l'on se réfère à la RT 2012 pour ce qui concerne l'isolation et la consommation énergétique on fait l'impasse sur une autre directive qui est tout aussi importante pour l'environnement. A la différence que l'une est obligatoire et que l'autre n'est que conseils.
En bref on ce fout royalement de l'environnement si l'on est pas dans l'obligation d'en tenir compte.

Il aurait pourtant été simple et peu couteux de faire en sorte que cela soit beaucoup plus bénéfique pour l'environnement, mais également confortable pour l'utilisateur.
Pour cela il aurait suffit de n'avoir qu'un tuyaux pour la distribution vers les salles d'eau et de bains puis un collecteur pour la distribution sur place.

Ainsi nous n'aurions consommé qu'une fois la distance entre la chaudière et le collecteur et pas quatre fois comme cela est le cas avec l'installation telle quelle est réalisée.
Il n'est pas besoin d'avoir fait Saint Cyr pour comprendre cela.
De plus, si l'on regarde au niveau coût d'installation, il est fort probable que cela n'aurait pas été excessivement plus onéreux.
Nous aurions un collecteur moindre au départ à la chaudière mais un nouveau dans la salle de bains avec un coffre en plus.
Nous aurions approximativement 45 mètres de tuyau en moins.
Et en facilité d'installation, donc en main d'oeuvre, très certainement plus simple et ainsi un gain de temps.